Le port du gilet jaune à moto est une question de sécurité routière qui concerne tous les motards. Dans cet article, nous aborderons les différentes règles et obligations relatives au port du gilet jaune pour les motocyclistes en France, ainsi que les sanctions encourues en cas de non-respect de ces réglementations.
La législation concernant le port du gilet jaune pour les motards
Pour renforcer la sécurité des usagers de la route, notamment les motards, la loi française a évolué ces dernières années. L’une des mesures mises en place concerne spécifiquement le port du gilet de haute visibilité, communément appelé « gilet jaune ». Désormais, certains motard(e)s sont dans l’obligation de porter ce type d’équipement lorsqu’ils circulent sur les routes françaises.
Le port obligatoire du gilet jaune pour les détenteurs d’un permis moto a délivré après le 1er janvier 2016
Depuis le 1er janvier 2016, les détenteurs d’un permis de conduire de la catégorie A (permis moto) obtenu après cette date doivent impérativement avoir un gilet de haute visibilité à leur disposition lorsqu’ils circulent à bord de leur véhicule à deux-roues motorisé.
Cette obligation concerne uniquement les motard(e)s titulaires d’un permis A délivré après le 1er janvier 2016. Les personnes dont le permis A a été obtenu avant cette date ne sont pas concernées par cette obligation, sauf si leur moto est équipée d’une boîte à vitesses automatique ou s’ils circulent sur un scooter de 125 cm³ ou plus.
L’équipement à prévoir : le gilet jaune et sa réglementation
Le port du gilet jaune à moto doit respecter certaines caractéristiques pour être considéré comme conforme à la réglementation française. Voici les critères propres aux gilets de haute visibilité pour les motard(e)s :
La norme européenne relative au gilet de haute visibilité
Les gilets de haute visibilité doivent répondre à la norme européenne EN ISO 20471 :2013+A1 :2016. Cette norme garantit la qualité des matériaux utilisés pour fabriquer le gilet (tissu fluorescent, bandes rétro-réfléchissantes) ainsi que leur efficacité en termes de visibilité à distance, quelles que soient les conditions météorologiques.
Les couleurs autorisées pour les gilets de haute visibilité à moto
La réglementation française n’impose pas une couleur spécifique pour les gilets de haute visibilité à moto. Néanmoins, il est recommandé d’opter pour un modèle de couleur (jaune ou orange fluo), car ce sont les teintes généralement associées à la notion de sécurité routière et qui offrent une meilleure visibilité en toutes circonstances.
Les gilets de haute visibilité pour les motard(e)s :
– doivent porter le marquage « CE » – doivent être munis de bandes rétro-réfléchissantes (ou autres dispositifs similaires) – ne doivent pas comporter de logos ou inscriptions non conformes à la réglementation – ne doivent pas comporter d’éléments détachables, comme des écussons
Les sanctions encourues en cas de non-port du gilet jaune à moto
Le non-respect de l’obligation de port du gilet jaune à moto est passible d’une amende. Les sanctions sont différentes selon que l’on parle d’un conducteur titulaire du permis A délivré après le 1er janvier 2016 ou d’autres usagers concernés par cette obligation.
Sanctions pour les détenteurs d’un permis a délivré après le 1er janvier 2016
Un motard ne portant pas son gilet de haute visibilité alors qu’il est titulaire d’un permis de conduire de catégorie A postérieur au 1er janvier 2016 encourt une amende de 4e classe, soit un montant de 135€.
Sanctions pour les autres usagers concernés par l’obligation de port du gilet jaune
Les autres usagers de deux-roues motorisés qui ne respectent pas l’obligation de port du gilet jaune encourent également une amende de 135€. En revanche, cette amende est de 1re classe pour les cyclomotoristes et de 3e classe
Pour réduire les accidents et augmenter la sécurité des usagers de la route, le port du gilet jaune à moto est une mesure nécessaire. Comme nous l’avons vu au cours de cet article, il est essentiel pour les motard(e)s de respecter certaines règles concernant ce dispositif. Ces exigences légales sont mises en place afin d’assurer leur protection ainsi que celle des autres usagers sur les routes françaises.
